
La mise en place de la solidarité à la source va permettre -en automatisant le versement du RSA et de la Prime d’activité- de faciliter les démarches des bénéficiaires et d’éviter le non-recours à ces prestations. Mais le nouveau mode de calcul via le montant net social pénalise aussi de nombreux salariés.
Le gouvernement s’est engagé à mettre en place la « solidarité à la source ».
Elle permettra à partir de 2025 de verser automatiquement le RSA et la prime d’activité.
L’UNSA soutient ce dispositif car il simplifie considérablement les démarches des personnes ayant droit à ces prestations.
Ainsi, il réduira le non recours, aujourd’hui évalué à 34% uniquement pour le RSA.
Pour y parvenir, un nouvel indicateur figure dorénavant sur les fiches de paie : le montant net social.
Les ayant droit potentiels n’ont ainsi plus à calculer eux-mêmes les revenus qu’ils doivent déclarer pour pouvoir prétendre à ces prestations.
Or, ce montant net social intègre désormais des éléments de rémunération tels que les chèques restaurant, vacances, les complémentaires…
Les sommes à déclarer à la CAF sont donc plus élevés qu’auparavant et diminuent mécaniquement les droits des bénéficiaires.